Son engagement dans la Résistance

 

 

Au moment de l'occupation allemande de Paris en 1940, Jeanne Helbling s'engage dans la Résistance sous le nom de Chantal ; ainsi, elle héberge des résistants et alliés dans son appartement de la rue Casimir-Pinel à Neuilly. Pierre Brossolette, le colonel Passy et l'agent anglais Forest Yeo-Thomas, connu sous le nom de Shelley ou Le Lapin Blanc, y organisent, dans le cadre de la triple mission Arquebuse-Brumaire-Seahorse, le 26 mars 1943, à l'insu de Jean Moulin et contre sa volonté, une importante réunion qui débouche sur la création du Comité de coordination des mouvements de résistance de la zone nord. Cette réunion facilitera la tenue et la réussite, le 27 mai 1943, de la réunion constitutive du Conseil national de la Résistance, 48, rue du Four à Paris, chez René Corbin.

 

Bien qu'inquiétée par la Gestapo, Jeanne Helbling parvient sans encombre au sortir de la Seconde Guerre mondiale et reçoit alors les honneurs, tant de la France libérée (notamment du général de Gaulle) que du Royaume-Uni (décorée de l'Ordre de l'Empire britannique, entre autres pour avoir hébergé chez elle Forest Yeo-Thomas, lors de chacun de ses séjours en France.

 

(source Wikipedia)

 

 

Bibliographie

  • André Rohmer, Jeanne Marie Helbling, dans Nouveau Dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 16, p. 1501.
  • C. Rohmer, Jeanne Helbling, une étoile dans la Résistance, dans Les Amis de Thann, Petite et grande Histoire, no 10, 1995, p. 43-46.
  • Odile Gozillon-Fronsacq, Jeanne Helbling, la star alsacienne, dans Alsace cinéma - Cent ans de grande illusion, La Nuée Bleue, Strasbourg, 1999, p. 52-53.
  • Odile Gozillon-Fronsacq, Jeanne Helbling, star et résistante : du « oui » au « non » [archive], pour le site MIRA (Mémoire des Images Réanimées d'Alsace) [archive], septembre 2015.
  • Paul-Christian Wolff, « Jeanne Helbling l'actrice résistante », Dernières Nouvelles d'Alsace,‎ 15 novembre 2020, p. 31.